dimanche 6 octobre 2024

L'elfe de Brocéliande





Assis et méditant au pied d’un chêne légendaire, un elfe de Brocéliande, à la recherche d’un prophète pour la pérennité de la forêt, pensa que l’icône recherchée était Vincent Niclo, le ténor à la voix d’or et il envoya une colombe sacrée à sa recherche.

Portant un parchemin doré en son bec, la colombe finit par déposer cette offrande sur le balcon du chanteur.

Vincent découvrit en prenant son petit déjeuner qu’on l’attendait près du Miroir aux fées pour donner à l’Arbre d’Or de la forêt une aubade sacrée.

C’est en calèche tractée par des chevaux pommelés qu’il fit le voyage.

Près de l’ Arbre d’Or se tenait la fée vivante de Brocéliande et de l’Art Celtique, Nolwenn Leroy avec qui il avait déjà eu de multiples contacts musicaux.

Le parchemin n’était autre qu’une partition inédite pour deux voix et tous deux chantèrent un hymne breton dédié à la forêt qui vit passer dans un cortège médiéval le Roi Arthur et sa cour.

Lancelot et Guenièvre dansèrent une volte pour célébrer l’éternité des amants passionnés.

«  Arbre d’Or au diapason frémissant au gré du vent qui souffle sur la lande, déposant des ajoncs et des genêts, je t’offre la beauté de la bruyère et les enchantements de Merlin. Arbre d’Or, je t’en conjure, traverse la nuit des temps pour dire au monde que Brocéliande est là pour que vive l’amour ».

Nolwenn et Vincent se prirent par la main et dansèrent à leur tour sous l’éclat de la lune aux couleurs féeriques.

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