Tous les mots tendres que je gardais dans mon cœur, craignant de heurter ta réserve naturelle ,se sont réfugiés dans les petits bateaux de ma jeunesse pour glisser sur le lac gelé de nos amours.
Où sont-ils les « je t’aime » les « toujours », enfuis à jamais pour ne pas avoir été prononcés ?
Ce serait trop injuste alors je les cueille et les compose en bouquets d’ivresse qui fleuriront les derniers chemins de ma vie.
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