Les papillons bleus de Palenque
sont venus jusqu’à moi, se posant sur les rosiers Ronsard, Balzac, Hugo et Prévert
pour me rappeler un ouvrage inachevé, Les Larmes du Soleil, consacré à la
civilisation aztèque, faisant le lien entre le monde amérindien et le nôtre.
Les chevaliers espagnols, assoiffés d’or et de pierres précieuses, ont détruit de magnifiques cités au nom de Dieu.
Le cri de désespoir de Michel de Montaigne poussé de sa librairie personnelle située dans la tour de son château « Tant de villes rasées, tant d’hommes et de femmes massacrés ! Tout cela pour de l’or et du poivre » ! n’a guère été relayé par les penseurs et les poètes occidentaux ni même par les rois dont le désir majeur consistait à faire ruisseler les pièces d’or pour construire des châteaux et armer des soldats.
C’est pourquoi les papillons bleus de Palenque sont venus jusqu’à moi et se sont posés sur mes épaules pour me rappeler le serment de Montaigne : ramener un peu de sagesse dans ce monde en folie en se servant de l’écriture !
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