mardi 8 juin 2021

Le chant des roses



En retrouvant le parfum des roses, Johnny accéda au zénith de l’éternel retour.

Botté et coiffé d’un bandana turquoise, il arriva sur scène au son du djembé et des guitares andalouses.

Il se découvrait soudain une âme gitane et, de ce fait, tout s’éclairait d’un jour nouveau, son enfance nomade, ses errances martelées par les sabots des chevaux camarguais, le dédale de ses amours flamboyantes, de la belle d’amour nommée Sylvie à la mère de ses enfants adoptifs, chéris pour leur destin vagabond, à l’image du sien.

Pour sa dernière mise en scène, il apparaîtra en brisant le couvercle d’un sarcophage et s’inventera une chanson pleine de hiéroglyphes et de sonneries à la cornemuse et au balafon.

Nouveau pharaon, il glissera sur la barque d’Osiris et enfin libéré, il entonnera un chant céleste voué à l’éternel amour !

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