C’est un écureuil qui nous a accueillis dans notre petit
domaine. Il a traversé la pelouse en maître des lieux et il nous a offert sa
protection.
Il nous observait parfois du haut du grand pin où il avait construit un abri. Un gland ou une noisette suffisaient à son bonheur et, en échange, il garantissait notre bien-être.
Et puis, un jour, il est parti.
La maladie s’est infiltrée sournoisement au tréfonds de notre être et nous avons réalisé avec horreur que nous étions devenus vieux.
Adieu les amours, adieu les hommages rendus à la beauté !
L’écureuil nous a laissé sa provision de fruits secs et lorsqu’il est revenu, ce fut pour nous dire un adieu furtif.
Dorénavant, je guette son retour, un panier de noisettes à la main et j’espère que, dans la prairie où tu te promènes, seul, mon cher époux, des écureuils t’apportent des nouvelles du domaine que tu as tant aimé !
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