En découvrant la toile de Florian, Max sentit le frisson de l’aventure lui parcourir l’échine.
Il songea immédiatement à Marrakech compte tenu du caftan fuchsia porté par Astrid et du patio savamment peint par l’artiste passeur de rêves.
Il prit immédiatement un billet d’avion et partit pour Marrakech en emportant un fac-similé de la toile révélatrice.
Chaque détail valait son pesant d’or.
Après avoir pris contact avec son amie Aurore, une grande voyageuse qui faisait parfois halte à Fleur-lez-Lys dans une maison baptisée La maison des contes, il entra dans un riad qu’elle possédait dans la ville des merveilles.
Il fut reçu par le personnel de maison avec magnificence.
Il savoura un plat de fête, la Pastilla fourrée aux pigeons et aux amandes, but du thé à la menthe avec délice.
Après une courte sieste, il partit se promener sur la place Jemaa el Fna en espérant collecter des informations concernant la belle disparue ou son ravisseur.
Secondé par Jasmina, la maîtresse de maison lors des absences d’Aurore, il se porta acquéreur d’un caftan fuchsia, prétendant vouloir
gâter son amoureuse.
« J’en ai justement vendu un il y a deux jours » lui dit le commerçant et lorsque Max lui montra la reproduction du tableau, il reconnut instantanément l’acquéreur : c’est Solal Chraibi ; il aime offrir des caftans de rêve à ses amoureuses et il en a plusieurs apparemment.
Connaissez-vous la jeune fille ?lui demanda Max.
Le vendeur répondit que la personne aimée était revêtue d’un long voile et qu’il n’avait vu d’elle que des yeux bleus lui rappelant les beaux iris qui croissaient dans son jardin.
Nanti de l’adresse de Solal Chraibi, Max décida de ne pas se jeter illico dans la gueule du loup et d’attendre le moment propice pour exfiltrer Astrid reconnaissable à l’immense beauté de son regard.
Il l’emmènerait illico à Fleur-lez-Lys où chacun attendait son retour, sa mère et son petit ami au premier chef, le beau Tristan qui se mourait d’amour et d’inquiétude pour sa bienaimée !
-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire