Les mille vies de Johnny

 

Devançant et épousant toutes les modes, les courants musicaux, Johnny nous est apparu tour à tour rocker, chanteur de charme, amant éperdu, chantant des créations ou des reprises éternelles comme Ne me quitte pas de son ami Jacques Brel, aux mains caressantes, dévorantes et parfois même suppliantes.

On tourne les pages de l’album de sa vie et l’on reste pantelant, éperdu, à la recherche des archipels perdus de sa tendresse triomphante ou modeste, à l’image du tout jeune homme que l’on nommait L’idole des jeunes.

On l’écoute, on regarde, on chante avec lui les hymnes éternels à l’amour puis lorsque, à regret, on referme le livre de ses mille vies, on s’aperçoit alors, non sans étonnement, qu’en dépit des modes et des courants, des chansons d’auteurs ou les siennes, il est toujours resté le même, Johnny de nos amours qui sont aussi les siennes puisqu’il en est l’unique artisan !