lundi 27 mai 2024

Démantèlement d'une bande organisée

 

 


Les enquêteurs firent feu de tout bois en interrogeant les habitants de l’hôtel particulier où vivait la belle Flora.

Elle ne disposait d’aucune pièce d’identité ; après un interrogatoire poussé, elle donna des éléments précieux concernant sa présence en ces lieux.

On interrogea le personnel, demandant à chacun de préciser la nature de l’emploi dont il assurait les fonctions.

Le visage de Maximilien apparut en filigrane aussi précis qu’une photographie après l’établissement d’un portrait-robot.

Inconnu selon les fichiers de la police, il semblait appartenir à cette race de seigneurs de la pègre qui triomphent sans péril en faisant intervenir une tierce personne.

On décida de laisser Flora et son personnel en bonne place : on espérait ainsi pouvoir prendre au piège le maître des lieux à son retour.

Pour remercier les policiers de leur bienveillance, Flora se mit à chanter ce qu’elle n’avait pu dire de manière rationnelle :

«  Recevez, Messires, les remerciements d’une fleur sauvage des Carpates, arrachée à ses parents et à sa patrie par un homme au cœur de fauve, redoutable, devant qui l’on ne pouvait que prier à genoux ».

Attendri et ému, le brigadier Valentin Delambre baisa la main de la diva, l’assura qu’il veillerait à sa sécurité. Il avait hâte d’entreprendre des recherches pour retrouver sa famille.

De retour à la gendarmerie, il mena rondement l’affaire et découvrit qu’une plainte pour enlèvement avait déposée et lancée dans l’espace européen par des parents éplorés.

Le village natal de Flora, nommée en réalité Lucia de la Mer Noire portait le deuil de l’enfant du pays.

Un échange de photographies, de tests ADN prouvèrent que la belle diva était bien l’enfant du pays que tout le monde pleurait.

Le brigadier boucla son enquête et l’adressa au ministère dont relevait son service.

Dans l’attente d’un ordre de mission, il fit surveiller l’hôtel particulier et envoya des hommes s’assurer que tout allait bien pour la diva.

Une enquête menée Chez Aladin confirma l’existence d’un réseau mafieux qui avait fait de la boutique un marchepied pour parvenir à ses fins.

La filière fut assez difficile à remonter mais on finit par trouver la trace de Mario et de Lucas qui tombèrent à leur tour après avoir commis tant de vols, de cambriolages et de violences menant au crime en toute impunité.

Ils n’hésitèrent pas à balancer leur chef, désireux de ne pas être les seuls à payer l’addition.

Ils furent incarcérés ce qui procura un vif soulagement à Dame Flore, désireuse de retrouver la paix dans son havre dédié à la Littérature et au Romantisme.

 

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