mercredi 25 septembre 2024

Philippine au regard d'ange



Une jeune fille a perdu la vie, massacrée par un être diabolique avide de chair fraîche.

Il y aura bien sûr des marches blanches, des brassées de fleurs et j’en serai naturellement mais la révolte gronde au fond de mon cœur.

Le corps a été retrouvé au Bois de Boulogne jadis fréquenté par le Tout-Paris.

Marcel Proust a consacré une merveilleuse page à la beauté en décrivant la promenade d’Odette de Crécy dans les allées du Bois de l’élégance.

Aujourd’hui, apparemment, un prédateur potentiel se cache derrière les arbres du bois mythique, poumon de la capitale destiné à l’harmonieuse union de la nature et de la ville.

Un quadrillage policier ne pourrait suffire à extirper les racines du Mal solidement ancrées dans les endroits réservés que l’on détourne du but initial.

Fées de la nature, dryades et génies bucoliques, venez au secours des jeunes filles qui empruntent les allées du parc en toute innocence.

En l’occurrence, dans ce cas précis, il n’est pas certain que Philippine soit venue spontanément dans le Bois de Boulogne.

Il n’est pas impossible que son prédateur massacreur l’y ait entraînée pour perpétrer son forfait.

Nous espérons que ce dernier crime soit vraiment le dernier et nous t’assurons, chère Philippine, de tout notre amour par-delà les nuages du désespoir.

 

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