Les oies sauvages ont survolé nos plaines et ont secoué leurs ailes au-dessus des étangs de nos souvenirs, déposant dans les eaux profondes les diamants de la voix de Johnny.
Dans un lac protégé par des roselières, la scène de Bercy s’est reconstituée et la guitare d’or de notre chanteur légendaire a fait entendre ses accents précurseurs de la venue de Johnny, de feu et d’eau de source vêtu.
Sa voix a jailli, pure comme le cristal de Bohème, s’élevant dans la nuit de Décembre pour projeter sur nos cœurs engourdis la promesse d’un retour programmé au Printemps.
Il nous reviendra avec les oies sauvages et toutes les pierreries de son âme rejailliront sur nous, confiants, réunis autour du lac imaginaire de nos amours.
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