mardi 22 décembre 2020

Un aveu

 



Je vous dois un aveu, les amis : moi, Johnny, j’ai failli succomber aux charmes d’une belle à la longue chevelure d’un noir de jais, cachant à peine sa nudité, enroulée de manière artistique dans les anneaux du serpent jadis infiltré dans le jardin d’ Eden pour séduire la naïve compagne d’ Adam, Eve, l’incitant à croquer dans le fruit défendu, la pomme !

Lilith, tel est son nom, choisie pour accompagner Adam s’est révélée sous le jour d’une démone proche de Lucifer.

«  J’en parlerai au diable », vous vous souvenez de cette chanson dont je faisais l’étendard de ma bravoure en votre nom ?

Eh bien, j’ai voulu sacraliser cette déclaration et je me suis dirigé vers les confins des cieux où règne le diable, pour lui parler, comme promis.

Mais c’est Lilith qui s’est présentée à moi et tout mon courage a fondu face à son hallucinante beauté et sa nudité artistement drapée dans les courbes du serpent.

Elle a tendu vers moi sa main nacrée en souriant et j’étais à deux doigts de me laisser précipiter dans les feux de l’enfer si un grand cri n’avait jailli, avec la divine apparition de celle qui a toujours été ma bonne fée, Catherine Deneuve, l’éternelle héroïne des contes de fée et des comédies musicales.

Catherine m’a pris la main et m’a ramené dans les jardins de Dieu puis elle a posé un doigt sur ses jolies lèvres et elle a disparu,  regagnant le monde des vivants.

Je voulais parler au diable mais c’est partie remise.

J’y reviendrai, les amis, car Johnny tient toujours ses promesses.

Cette fois, je porterai la croix qui me singularise depuis tant d’années, comme Edith Piaf dont j’ai chanté les plus belles mélodies.

Au diable, Lilith et que vive l’amour !

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