vendredi 12 juillet 2024

Le prince de Paris

 




Entouré par les danseuses des Folies Bergères, en costume d’apparat, Vincent Niclo récemment rebaptisé prince de Paris, s’apprêtait à donner au public le spectacle de rêve qu’il attendait.

Le rideau s’ouvrit et ce fut un éblouissement de beauté, de chants d’amour et d’espérance.

La réincarnation de Mistinguett à ses côtés, ses longues jambes fuselées apparaissant dans l’échancrure de sa longue robe de mousseline brodée de perles, le prince lança les premières notes d’une chanson qui se propagea comme un immense frisson passionné.

«  Paris de nos amours, tu m’as couronné, tu m’as choisi et je viens à toi, empli de désir et d’amour fou. Le poète André Breton m’a légué un talisman que je dois remettre à l’élue de mon cœur.

Mon cœur bat follement, menaçant d’éclater en mille rubis qui vous sont destinés ».

La ferveur était telle, dans le public, ébloui par la magnificence de leur prince que certaines fans furent au bord de l’évanouissement.

Pour leur donner le temps de renaître à la vie et à la fantaisie, Vincent se laissa happer par une ronde de danseuses.

L’égérie parisienne, hologramme de  Mistinguett eut son moment de gloire en retrouvant l’accent du faubourg.

«  Je suis la reine de la rue, triomphant de l’austère palais dont le rire est exclu. Mes pieds scandent le nom de notre prince de Paris, Vincent Niclo, à la silhouette parfaite. Prince charmant de nos cœurs, il nous éblouit par la cascade cristalline de son chant ».

Sur ces mots, elle exécuta une chorégraphie digne de la grande dame du Music-Hall puis elle prit le bras de Vincent et tous deux enchantèrent le public par un éblouissant final.

Lorsque le rideau tomba, des rubis en forme de cœur consolèrent les fans de la disparition de leur prince de Paris, Vincent Niclo à la voix d’or.

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