mercredi 28 juin 2023

Epilogue


Le procès de Léo n’eut pas lieu car il mourut brusquement lors d’une promenade en prison. On conclut à une crise cardiaque et Astrid se trouva libérée d’un lourd fardeau.

Par ailleurs, elle eut la surprise de se voir convoquer par un notaire.

Léo lui léguait toute sa fortune, sa belle maison lilloise et tous ses acquis.

Par lettre, il s’était exprimé en exposant ses remords. Il suppliait Astrid de lui pardonner son inqualifiable conduite et il espérait qu’elle pourrait tirer profit de ce legs pour prendre son envol dans la voie artistique qui était la sienne.

Astrid se libéra enfin tout à fait en peignant le portrait de Léo.

Elle ne manqua pas de souligner sa double personnalité.

Utilisant une technique propre à Picasso, elle présenta un être biface.

D’un côté, on voyait un éphèbe à l’extraordinaire beauté, avec un sourire enchanteur et de l’autre, on percevait un être monstrueux capable des pires outrances, un rictus au coin des lèvres.

Florian et Max furent interloqués : ce portrait leur apparut comme l’objet libérateur de leur amie.

Grâce à la fortune léguée par Léo, Astrid acheta une galerie à Douai, près du beffroi et elle commença par exposer les tableaux de Florian et le sien.

Florian finit par terminer le tableau de Max ainsi que celui qui présentait le beffroi avec une énigme et une beauté de rencontre : d’un côté, un homme étrange, à la fois voleur et danseur qui n’était autre que Léo et de l’autre, une silhouette charmante, celle de Prune qui lui avait apporté des informations fondamentales pour cerner le ravisseur.

Max fit un saut à Paris pour remercier Romuald de l’aide décisive pour la résolution de l’affaire mais il revint rapidement à Fleur-Lez-Lys, s’attendant peut-être à une nouvelle énigme mais déterminé surtout à saisir les bons moments de bonheur comme autant de papillons.

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