Une rose d’amour, rubis parfumé, s’est fichée dans le cœur de Johnny, offrant au rocker de notre jeunesse la pérennité de la fleur légendaire.
Héritière de la rose du Petit Prince, du symbole oriental de la passion et de la délicatesse implantée dans les jardins d’amour, la rose de Johnny a éveillé nos sens endormis et provoqué les effets de la fontaine de jouvence.
Fort de cet amour immortel, Johnny est apparu sur la scène du renouveau, faisant jaillir de sa monture d’acier les éclairs bleus de son éphémère puissance.
Faisant corps avec sa guitare turquoise, il a chanté les grands airs de son répertoire, y ajoutant les hymnes de sa patrie.
Lors de l’ouverture des Jeux Olympiques, sa grande voix nous manquera à moins qu’un concepteur judicieux diffuse l’une de ses prestations orchestrées et magnifiée par Yvan Cassar.
Ce jour-là, nous penserons à lui, l’interprète de l’âme profonde de notre pays et nous verrons voler dans le ciel irisé les pétales parfumés de la rose d’amour.
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