dimanche 7 août 2011

Divine Brocéliande

Dans la forêt de Brocéliande, les fées jouent de la harpe. Moi qui passais par là, j’ai senti, sur la joue, la fraîche caresse du Printemps éternel.
Sur le miroir aux fées, les lucioles attirent les amants.
Les mains en forme de coupe, la Gardienne du Graal veille sur la terre des légendes.
Qu’ils y viennent, avec leurs pioches et leurs grues, les promoteurs des mondes modernes ! Nous les arrêterons, nous, la force végétale qui peut se métamorphoser en cascades de houx et d’églantiers, devenant le mur du rêve absolu où vivent les preux chevaliers.

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