dimanche 7 août 2011

Mai, le joli Mai

« C’est le Mai, c’est le Mai, c’est le joli mois de Mai… ». Cette ritournelle chante dans ma tête. Bien d’autres encore s’emparent de moi tandis que les symboles commencent leur ronde.
« C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau… ». Évidemment le mois de Mai est synonyme d’hommages rendus à la Vierge Marie. Enfant, j’ai voulu participer aux processions. Je rêvais de jeter des pétales de roses à partir d’un petit panier, sur une route champêtre, avec de multiples haltes votives. Péché d’orgueil : j’étais grande et forte. Au lieu de cet attirail poétique, on me confia une pancarte à la gloire de Dieu.
Le mois de Mai est aussi celui des travailleurs et des révolutions. Je me suis longtemps trouvé une forte attirance pour cet aspect du monde mais sommée de choisir entre l’une ou l’autre vision idéologique, je me suis échappée sur le sentier étroit de la poésie.
Il n’est pas étonnant qu’un 11 Mai, un petit bébé ouvre de grands yeux étonnés sur son environnement immédiat et familier. Qui, mieux que Thierry Manirambona peut chanter la femme sous tous ses aspects, tour à tour belle et repoussante, pure et abjecte mais toujours humaine, auréolée d’un nimbe quasi divin, à l’image du monde ? Cet enfant ne savait pas encore qu’il serait prince en poésie et que sa voix s’élèverait par delà le pays aux mille lacs, accrochant la planète francophone au rythme du Tam-tam.
Bon Anniversaire, Thierry !

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