dimanche 7 août 2011

À Marie

À Marie

Si elle était une fleur, ce serait un camélia, généreux et flamboyant au cœur ourlé d’amour.
Si elle était un bijou, ce serait un collier d’étoiles d’argent, une broche de rubis, des pendants d’oreille d’or blanc et de diamants, un bracelet de roses en quartz.
Si elle était un oiseau, ce serait une tourterelle au plumage chatoyant.
Si elle était un tableau, ce serait Le Printemps de Botticelli.
Si elle était un poème, ce serait un sonnet de Ronsard « et vous, belle Marie, Pour qui je fus trois ans en servage à Bourgueil » et gageons que pour toi, Jean-Noël acceptera avec joie d’être en servage toute sa vie.
Si elle était un animal, ce serait assurément un chat, « marqueté, longue queue » en forme de panache, le cœur incrusté dans la mâchoire.
Si elle était une chanson, ce serait toutes les romances.
Si elle était un blason, ce serait celui d’une reine.
Si c’était un élément de sa personne, ce serait un rire cascadant sur la morosité des jours.
Si c’était une perle rare, ce serait la jeune fille dont nous avions toujours rêvé, si belle et si sincère que nous l’aurions imaginée, sortant d’un livre de contes pour faire rayonner la féerie de son âme.
À la Jalousie, chère Marie Da Silva dont j’ai fait le portrait chinois avec beaucoup de bonheur et de sincérité, tu seras toujours chez Toi.

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