mardi 9 août 2011

À Jean-Bernard

S’il était une fleur, il serait un beau lys blanc au cœur d’or.

S’il était une couleur, ce serait le bordeaux dont la lie imprègne ses doigts.

S’il était un oiseau, il serait un oiseau de Paradis, insaisissable et voyageur.

S’il était un végétal, il serait un roseau, flexible et résistant à toutes les intempéries.

S’il était une vertu, ce serait la modestie.

S’il était un vêtement, ce serait sa tenue de sommelier, évoluant avec souplesse et discrétion,  de table en table pour satisfaire les clients.

S’il avait besoin de modèles, ce serait tous ceux qui l’ont formé et qu’il n’a pas oubliés.

S’il était un pays, ce serait l’Irlande, la belle Erin chantée par les poètes où il a laissé l’empreinte de sa jeunesse.

S’il était un manque, ce serait l’amour car à tant donner, il ne reçoit pas à l’aune de ses offrandes.

Puisse ce petit poème lui rappeler qu’une personne l’aime pour tout ce qu’il est, sa maman !

1 commentaire:

  1. Au Burundi, dans mon petit pays, quand un sage a parlé, quand un vieillard a parlé, personne d’autre ne parle. Les autres méditent et ruminent la parole du dernier à parler.
    Pour ce beau poème, maman vient de parler de son fils, à son fils, pour son fils…
    Là, poètes, chanteurs, artistes, nous nous taisons pour méditer avec le poète. Nous acclamons avec Jean Bernard.
    Sublimes ces mots.
    Si c’était possible, nous aimerions entendre, un jour, Jean Bernard répondre à ces paroles.
    Je me tais pour boire ces mots.

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