dimanche 7 août 2011

Ode à la liberté féminine

« Je ne suis pas quelqu’un que l’on chasse » disait Coco Chanel avant de devenir célèbre et elle coupa dans le drap les vêtements de la liberté, sans corset, sans fanfreluche inutile et sans ostentation.
L’élégance de la ligne sobre, des corps, de la nature prima sous son dé audacieux. Que dirait-elle si elle se promenait aujourd’hui, croisant des beautés voilées, aux yeux fardés comme si la féminité se résumait au déni des corps avec un soupçon de noir pour souligner les yeux, miroir de l’âme disait-on jadis ?
La beauté arborée sous l’étendard du deuil n’est-elle pas la négation de l’émancipation féminine que l’on croyait définitivement réglée ?
Il me suffit de fermer les yeux pour voir dans un carrousel blond, de belles cavales porteuses de lumière.

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