jeudi 18 juin 2020

Il était une fois


Il était une fois
Cette formule magique produit toujours son effet : il était une fois…cela nous emmène dans une période indéfinie qui n’a pas de contexte historique ou social, si ce n’est que, bien souvent, on nous raconte des histoires princières ou des contes qui mettent en scène des enfants qui subissent les conséquences de la perte d’un être cher ou qui deviennent des proies pour un père en mal de rupture morale comme dans Peau d’Ane.
Parfois aussi c’est la misère qui oblige des parents peu scrupuleux à se séparer de leurs enfants comme dans Le Petit Poucet, conte européen qui repose sur des bases réelles tant il est vrai que des enfants furent chassés de chez eux en période de famine.
Les contes ont donc une source factuelle et aident parfois des enfants ou des adultes en mal d’amour à franchir un cap qui leur ouvre les portes de l’espérance.
Dans mes contes, on trouve bien entendu des princes et des princesses, des bergères douées, de jolies jeunes filles et des enfants prodiges mais aussi des animaux, notamment des oiseaux, des chats et parfois même des poules.
Les fleurs, les roses surtout, ornent les tables des chaumières et des palais et elles jouent parfois un rôle symbolique comme dans le roman La Tulipe d’Or où une fleur emmène des chevaliers, par messages interposés, sur les routes de l’aventure, créant des liens d’amitié entre des orientaux et des occidentaux.
L’amour est naturellement le moteur de bien des histoires. Rien d’étonnant à cela puisque l’amour a toujours été dans l’histoire un élément prépondérant pour conclure un traité de paix.
Des princesses italiennes, espagnoles, autrichiennes, polonaises ont été unies à des rois de France ou un empereur, dans l’espoir de voir s’ouvrir des perspectives d’avenir azuré entre nations belliqueuses.
Quelques princesses anglaises connurent aussi des unions royales et parfois des mariages conduisirent non pas vers la paix mais vers une recrudescence guerrière, comme ce fut le cas d’ Aliénor d’ Aquitaine qui, mariée en secondes noces après un veuvage, à un roi d’ Angleterre faillit faire verser la couronne de France dans l’escarcelle britannique.
La guerre ravagea la belle terre d’ Aquitaine et fut la cause de créations de bastides où chaque faction se réfugia, les uns penchant vers l’Angleterre et les autres restant  attachés à la France.
Roses blanches et roses rouges s’affrontèrent et devinrent des symboles relatifs à des clans animés d’ardeurs belliqueuses.
Rendons donc aux roses leur symbole premier, l’amour et faisons de cette fleur royale un gage de bonheur en la laissant embellir les pages d’un livre de contes et notre univers familier dans des jardins d’amour qui sont venus du Moyen-Age pour nous interpeller encore sur la nécessité d’aimer !

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