Échappant à l’emprise des miroirs qui balisaient son parcours en lui offrant mille et une perspectives en lui offrant mille et une perspectives d’Alice au Pays des Merveilles, Vincent Niclo évita soigneusement de suivre un lapin blanc, très pressé, qui s’engouffrait dans un terrier. Vincent s’assit au pied d’un chêne. Nana Mouskouri le rejoignit pour chanter en duo l’air célèbre de Nabucco de Verdi.
« Quand tu chantes, je chante avec toi Liberté
Quand tu pleures, je pleure aussi ta peine
Quand tu trembles, je prie pour toi, Liberté
Dans les joies ou les larmes, je t’aime ».
Charmé, le lapin blanc revint de son voyage et il déposa un panier d’œufs en chocolat et des roses d’amour cristallisées en sucre d’orge.
« Pour les enfants » dit-il sobrement et il plongea à nouveau dans le terrier en agitant son mouchoir blanc.
« Moi, je crois que tu es la seule vérité
La noblesse de notre humanité
Je comprends qu’on meure pour te défendre
Que l’on passe sa vie à t’attendre
Quand tu chantes, je chante avec toi, Liberté ».
Une ronde de chanteuses se joignit au duo pour chanter l’amour de la Liberté, Chimène Badi, Anggun, Lara Fabian, Hélène Ségara. Soprano s’invita à la fête et la reine de cœur, enfin calmée, surgit à son tour du terrier pour offrir des cœurs d’amour en sablés parfumés à l’anis puis le Chapelier Fou et le Lièvre de Mars servirent le thé en compagnie d’Alice, éblouissante dans sa robe bleue.
Ce moment de grâce achevé, Vincent repartit chez lui avec un plein panier de gourmandises échappées du miroir.
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