« Il pleut, il pleut, bergère
Presse tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons
J’entends sur le feuillage
L’eau qui tombe à grand bruit
Voici, voici l’orage
Voici l’éclair qui luit ».
Une jolie bergère en robe de taffetas rose pour honorer le poète qui composa cette chanson, croisa le chemin de Vincent Niclo.
Elle lui adressa son plus beau sourire et Vincent fut d’autant plus enchanté qu’elle était venue sans ses moutons, sans doute pour trouver son prince charmant.
Notre ténor de charme conduisit la jolie bergère dans sa demeure et pour elle, il chanta :
« Soupons, prends cette chaise
Tu seras près de moi
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi
Goûte de ce laitage
Mais tu ne manges pas ?
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d’amour
Ne rougis pas, bergère »…
Tandis que Vincent contait fleurette de la plus belle façon à la jolie bergère pleine d’amour, l’ombre du charmant Fabre d’ Eglantine épris de liberté flotta dans la maison au toit de chaume du ténor à la voix d’or.
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