Le dernier refuge des aigles, un vallon sacré où subsistent les âmes de Geronimo, Cochise, Cheval Fou, Sitting Bull, Grand Pied et autres célébrités a accueilli l’âme de Johnny, digne représentant d’une génération en mal d’amour, souvent révoltée et toujours passionnée.
Le bruit de ses bottes n’est pas étouffé par le matelas de feuilles qui forment un vrai tapis afin d’inciter Yves Montand, autre monstre sacré, à rejoindre l’armada des invincibles que l’on n’oubliera jamais.
« Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle
Et le soleil plus brillant qu’aujourd’hui »
Johnny mêla sa voix à celle d’Yves Montand et tous deux invoquèrent les jours heureux en souhaitant qu’ils reviennent de manière pérenne.
Puis Johnny tenta de rendre victorieux le camp de la nuit ensorcelante et vouée à l’amour.
« Retiens la nuit pour nous deux jusqu’à la fin du monde
Serre-moi fort contre corps il faut qu’à l’heure des folies
Le grand amour raye le jour et nous fasse oublier la vie ».
Le porte-parole des aigles délivra son message : la vie devait être célébrée dans toute sa splendeur.
Nous veillerons à ce que la parole d’amour prime sur celle de la haine précisa-t-il et sur ces mots, il s’envola avec lyrisme.
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