Darius fur réveillé par une délicieuse odeur de pain grillé et de crêpes au miel. Il s’installa dans la cuisine, s’empara de son bol de lait chaud à la chicorée et dégusta ses œufs mouillette et un assortiment de brioches et de confiture sans oublier le pain grillé parsemé de graines de sésame et une assiette de crêpes fines et parfumées.
Alizé n’était pas là. Darius pensa qu’elle s’était rendue au jardin pour récolter des légumes et cueillir des fleurs.
Les heures passant, il dut se rendre à l’évidence : sa bonne fée avait disparu !
Eprouvant du vague à l’âme et pensant par ailleurs que le violon d’argent n’avait plus les mêmes accents sans sa présence, il se jura de tout mettre en œuvre pour la retrouver.
Il partit à la recherche de son égérie et se dirigea vers les cimes où fleurissaient les edelweiss.
Il avait emporté quelques brioches et des œufs durs, prévoyant des fouilles approfondies au cœur des rochers.
Plus la moindre trace d’edelweiss ! Découragé, Darius s’assit sur une roche plate et scruta l’horizon. Un aigle se posa près de lui, semblant partager sa déception.
Le ciel s’assombrit tout à coup. Des éclairs zébrèrent les nuées.
Avisant une grotte, Darius s’y engouffra afin de se mettre à l’abri.
La grotte était profonde. Il progressa dans un long tunnel et déboucha dans une vaste salle délimitée par des colonnes rocheuses présentant des sculptures inédites.
Une atmosphère de paix régnait dans cette cathédrale de pierre.
Darius admira un cours d’eau sinueux qui s’enfonçait dans les profondeurs de la terre.
Au bout d’un couloir, des notes cristallines s’égrenèrent. Le jeune homme emprunta ce chemin musical et arriva dans un amphithéâtre où des danseuses en tutu romantique improvisèrent une chorégraphie empruntée au ballet Giselle.
Darius s’extasia devant ce spectacle et nota les accords musicaux sur un carnet qui ne le quittait jamais.
Ce divertissement achevé, il éprouva le besoin de revenir à l’air libre et eut la chance de retrouver son chemin.
L’orage s’était estompé. Le jeune violoniste rentra chez lui.
Il eut l’immense surprise de découvrir, près de l’âtre, un bouquet de pivoines sur les genoux, la divine Alizé dont il savait désormais qu’il ne pourrait plus vivre sans elle.
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