Sur son cheval d’argent, l’amazone Sequana galope sur la Seine, fleuve mythique de la ville de Paris où resplendit son symbole, une nef aquatique, la nef d’Isis, portant la devise « Fluctuat nec mergitur » soit Elle vogue et ne chavire pas.
Les tambours de guerre sont de mise partout dans le monde et forte de son passé prestigieux, la capitale jadis protégée par Sainte Geneviève tâche de renouer les fils de trame brisés de la tapisserie médiévale la représentant.
Ton parcours fluvial, belle Sequana, est notre symbole actuel. Nous avons repoussé les Vikings, négociant il est vrai avec le plus farouche Guillaume le Conquérant à qui l’on a offert le duché de Normandie pour mettre un frein à son appétit de conquête.
Mais le fier converti franchit la Manche et devint Roi d’Angleterre.
Les campagnes françaises ont souffert de la guerre de Cent Ans résultant de la volonté de dominer inhérente aux Rois de France et d’Angleterre.
Galope fièrement, Sequana, portant sur ton armature d’argent une cavalière émérite, l’amazone de notre temps qui veille à la stabilité de la France éternelle chantée par les poètes de la Renaissance :
« Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison
Et puis est retourné, plein d’usage et raison
Vivre entre ses parents le reste de son âge » !
Le beau sonnet de Joachim du Bellay résonne sur la Seine, envoyant à ceux qui, animés d’une humeur belliqueuse, voudraient s’en prendre à nous, le symbole d’éternité d’un pays-peuple aux valeurs essentielles sous l’étendard de la Liberté !
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