samedi 17 août 2024

Prières enfantines

 

 


Marie, dans notre enfance, tu étais au cœur de nos prières ardentes que nous égrenions avec les grains du chapelet ou que nous murmurions au coucher.

Sensible à ton éternelle souffrance, celle d’avoir vu mourir un fils bien aimé de manière barbare, flagellation, couronne d’épines incrustée sur ses beaux cheveux, chemin de croix et crucifixion, je ne demandais rien, désirant simplement que toute cette douleur, Mater Dolorosa, soit atténuée.

Appuyée sur Jean, le fidèle apôtre désigné comme le fils de substitution par Jésus, au pied de la croix, Marie, ta douleur devait être si vive que je ne peux pas l’imaginer.

Enfant, j’aurais voulu t’épargner toutes ces souffrances même si elles étaient destinées à assurer notre salut, nous qui n’étions pas dignes de dénouer ses sandales.

Enfant, je priais avec ardeur, espérant que le monde se porte mieux.

Hélas, les royaumes sombres se sont étendus et il devient de plus en plus difficile de décrocher une parcelle d’azur étoilée de rêves.

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