Un beau matin neigeux, Vincent Niclo s’éveilla dans un igloo tapissé d’orchidées, d’églantines et de roses.
Les rennes et un traîneau rouge l’attendaient pour une course céleste destinée aux enfants et aux rêveurs.
Il distribua dans les cheminées des paquets enrubannés et pour chacun le cadeau de ses rêves.
Son dernier album Bel Canto généreusement offert permit aux âmes esseulées de connaître des moments de grâce infinie.
Au retour, il ne restait dans le traîneau qu’un seul cadeau, celui qu’il n’avait pu donner à personne, une résistance étrange s’opérant à toute tentative de don.
« Ce cadeau, c’est le tien » lui dit son fidèle ami, survivant du royaume de Thulé.
Vincent ouvrit son cadeau et découvrit un livre merveilleux, Les derniers rois de Thulé de Jean Malaurie.
Un message de l’auteur lui demandait une faveur, celle de contribuer à sauver la Terre d’une mort lente programmée.
« Par la grâce de ton chant, tu feras éclater les poches sombres de la planète et tu conquerras le monde en adressant un hymne salvateur à la Nature ».
Ce cadeau particulier permit à Vincent Niclo de se mettre à la recherche du compositeur poète qui créerait un opéra dédié à l’ harmonie de la nature portant le titre évocateur du Dernier Roi de Thulé, en l’occurrence lui-même, Prince solaire de la Beauté.
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