Au cœur d’un catleya géant, Vincent Niclo vogua sur les routes fleuries du bonheur.
Sur les rives de l’étang chimérique où se réunissaient les fées bleues de l’espérance, un tapis de boutons d’or, de pavots et de bleuets attendait le chanteur sous les draperies fleurdelisées des mélodies blondes.
Les chansons venaient une à une, rêvant d’être incarnées pour retrouver leur lustre d’antan.
L’ Ave Maria de Gounod égrena ses notes magiques puis ce fut au tour d’Amazing Grace, d’Ameno, de La tribu de Manau, Puisque tu pars et une kyrielle de chansons qui allaient droit au cœur du public.
Avertis par les rossignols, les fans s’étaient installés sous les saules de l’étang chimérique cher à Jacques Douai et lançaient sur la scène improvisée des pétales de roses empourprés.
Au terme de son spectacle, Vincent regagna son carrosse improvisé au cœur de l’orchidée et partit vers d’autres horizons ourlés de nacre et de bonheur.
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