Drapée dans une robe fabuleuse, tantôt blanche à volants et à ruchés dorés, tantôt rouge avec des volants de danseuse de Flamenco, Jézabel ouvre ses beaux yeux de miel étoilés de points d’or et offre sa beauté au soleil et à ses satellites.
Un prince, émule de Salomon, émergea de sa torpeur et partit sur son cheval Ouragan pour aller à la rencontre de cette mythique créature qui impulsait le rêve jumelé au désir fou comme le souhaitait le poète André Breton, dans ses pérégrinations sur le pavé des villes ou le sable des plages qui s’étendaient à l’infini pour rencontrer l’horizon de l’océan.
Se glissant dans le moule de l’ineffable beauté, la jeune Océane, nue et sculpturale sous le voile d’une robe couleur du temps, partit à la conquête du monde et s’arrêta dans une grotte de nacre où vivait un génie.
Délaissant son trident, le génie des eaux enlaça la belle Océane et la couvrit de son amour ardent.
De beaux enfants naquirent de cette union et ils partirent à leur tour à la conquête du monde pour devenir des écologistes convaincus et convaincants.
Jézabel, de son côté, finit par succomber aux charmes du prince Azur aux yeux turquoise.
De leur union naquirent de jolis petits princes et des petites princesses capables de monter à cheval, de chanter et d’écrire des poèmes à la gloire de leur royaume, pétri d’amour et de lumière.
Des rencontres fabuleuses se nouèrent entre les enfants de Jézabel et d’Océane.
L’harmonie régna enfin entre les peuples nomades, épris de la liberté conférée par la symbiose du sable et des oasis et les peuples sédentaires, tirant leur force de la mer pour s’ancrer sur les rivages et peupler les campagnes.
Jézabel devint le symbole de la beauté rayonnant sur le monde en imposant la splendeur solaire de sa douceur de miel, de lait et de dattes.
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