Le troubadour de l'au-delà

 

Escorté par les anges et des musiciens occitans, Johnny zèbre l’azur d’une harmonieuse courbe en chantant.

Ses notes mélodieuses cascadent sur notre cœur et rebondissent en perles de clarté.

Nous le revoyons, dans toute sa gloire, avec d’hallucinants costumes de scène qui illustraient une histoire au scénario improbable, souvent refusée par d’autres chanteurs, frileux et peu enclins à affronter l’inconnu.

Mais lui, Johnny, il n’avait peur de rien, ni du Pénitencier, ni des grilles en Noir ni même des chants d’amour dédiés à la Vierge Marie ou des invocations au Diable.

Debout jusqu’à sa dernière apparition, il a incarné celui qui ne se rend jamais et qui donne, sans compter, l’amour qu’il a toujours espéré, le cœur battant, les yeux embués des larmes qu’il n’a pas versées dans son enfance bouleversée.