Il pleut des chansons comme il pleut sur mon cœur mais, à chaque fois, je pleure de ne plus entendre le maître de l’amour, Johnny aux yeux turquoise, aux mains striées des routes de l’impossible, du voyage sans retour avec des jamais et des toujours.
On attend la chanson du rêve, celle qui te permettra l’impossible retour sur les pavés cloutés qui mènent à l’opéra de Manáos, la ville culte de l’Amazonie où se meurent les derniers indiens, ceux qui préservent dans l’entrelacs de leurs tatouages tous les bienfaits dormants des passions enfouies dans les nœuds des lianes où se nichent les perroquets et les oiseaux de paradis.
Reviens, Johnny, je t’en prie, il pleut des chansons comme des brises d’amour mais ta voix unique, sans égale, manque au chœur des hommes et des femmes qui se veulent les chantres de toujours.
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