Il est venu sur terre pour nous chanter l’amour et ses corollaires, la nuit, la passion, parfois le désespoir et le désir de quitter ce monde, si étrange parfois, notre baladin, sa guitare sur le cœur.
Il a parcouru le monde des rockers, rythmant ses chansons d’un bruit de bottes fraternel et dansant.
Lorsque ses forces l’abandonnèrent, il parut encore sur scène, entouré par Eddie et Jacques et tous les artistes d’un orchestre savamment choisi.
Il lui arriva de s’asseoir mais personne ne s’en étonna car il le fit avec beaucoup de naturel, le corps investi par la danse.
Son sourire éternel domptait la douleur, faisant de lui l’un des derniers monstres sacrés de notre temps.
Ce n’est pas un hasard si nous te vénérons, Johnny, car, en réalité, chaque goutte de sueur dépensée pour nous plaire est devenue perle d’amour.
Nous les portons en sautoirs et en bagues et nous allons vers l’orient de nos rêves, à ta rencontre, notre troubadour de l’âme, pressés de contempler à nouveau ta silhouette immuable, immortelle et passionnée !
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