Le voilier de Johnny vogue sur les nuages, escorté par des colombes qui portent un brin d’olivier ou une feuille de sauge et des corbeilles de roses pour une mariée.
Un voile apparaît dans le ciel et Johnny, à la proue de son navire, se remémore toutes les cérémonies de sa vie, annonciatrices de bonheur.
Il y a cru à chaque fois, se pliant parfois à des souhaits émis par la mariée, même s’ils semblaient excentriques.
Je le revois, rappelant aussi sobrement que possible, que la mariée, en l’occurrence Adeline si j’ai bonne mémoire, souhaitait que les participants à la noce portent un costume évoquant Autant en emporte le vent !
Charmant et romantique !
Pour ma part, la mariée de mes rêves, c’est Sylvie : elle portait une robe fabuleuse et simple à la fois, comme dans les contes de fées.
Johnny était si beau, avec sa seule jeunesse pour parure qu’il n’avait besoin que d’un costume élégant et bien coupé comme à son habitude !
Dans son voilier paradisiaque, Johnny se soucie peu des toilettes, bien qu’il ait toujours été vêtu avec une incroyable élégance, toujours de bon goût et adaptée à la situation vécue dans l’instant.
Baroudeur, gentleman, chanteur en costume de scène, rocker, artiste marchant sur le tapis rouge du Festival de Cannes, acteur en un mot, ce qu’il était dans l’âme, il est toujours crédible et cette élégance inédite ne peut être contestée par personne, à commencer par son amie de toujours, Catherine Deneuve qui porte en elle les mêmes stigmates de l’éternelle jeunesse, quand bien même les rides seraient tapies sous l’épiderme du visage éclatant de la beauté.
Vogue, Johnny, reviens nous surprendre par le biais d’une chanson oubliée, mise sous le boisseau d’une cave, sorte de caverne d’Ali Baba qui nous offre le sésame du souvenir et de la mémoire, celui du bonheur !
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