Dans le bois joli des cœurs ardents, Vincent Niclo a rencontré une rose métamorphosée en cavalière de charme :
« où vas-tu beau prince ? Le royaume du bois des cœurs ardents est à toi ! Nous allons chanter une romance qui le sublime : après toi » !
« Frou-frou, frou-frou par son jupon la femme
Frou-frou, frou-frou, de l’homme trouble l’âme
Frou-frou, frou-frou, certainement la femme séduit
Surtout par son gentil frou-frou » !
Des femmes-fleurs firent voler leurs jupons et ce fut la plus belle incarnation du bois joli où le muguet, les pervenches et les jacinthes éclataient dans un murmure passionné.
Vincent entra dans la danse. Entouré par un dahlia et une pivoine, il exécuta des pas de valse et L’Heure exquise fusa sur ses lèvres :
« Heure exquise qui nous grise lentement
La caresse, la promesse du moment
L’ineffable étreinte de nos désirs fous
Tout dit gardez-moi puisque je suis à vous ».
Plongés dans l’extase du moment, les narcisses, les œillets, les lys blancs et les inoubliables glaïeuls formèrent une ligne de danseurs prêts à exécuter la stepdance irlandaise .
Vincent retrouva l’atmosphère celtique d’un album cher à son cœur et c’est sur ces envolées lyriques qu’il incarna le rêve de Brocéliande, en présence de l’enchanteur Merlin et de la fée Viviane près de la fontaine de Barenton.
Décidé à entrer à son tour dans la légende, Vincent envoya des baisers d’adieu aux dames du Bois Joli et partit vers l’aventure réservée aux fiers chevaliers de la Table Ronde.
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