Tout de paillettes vêtue, Lila descend le grand escalier du Casino de Paris et la salle vibra en découvrant ses longues jambes fuselées.
Ses pieds chaussés d’escarpins à talons hauts semblaient voler sur les marches recouvertes d’un tapis en velours pourpre.
Elle fut accueillie au bas des marches par de jeunes danseurs qui imprimèrent le tempo rappelant celui de légendaires célébrités, Mistinguett, Zizi Jeanmaire, Lisette Malidor et la fabuleuse Joséphine Baker.
Plumes déployées en éventail, nu habillé d’or, Lila suspend le temps, rendant à chacun la clef de la divine tendresse du jardin d’Eden, en toute innocence.
Des paons surgissent sur la scène et font la roue tandis que les danseuses du Moulin Rouge lèvent la jambe avec audace et font tournoyer les volants de leurs costumes aux plis savants.
L’hologramme de La Goulue offre un rythme fou au French Cancan ressuscité et Lila termina en beauté par un spectaculaire grand écart.
Le Champagne circula dans la salle et après son triomphe, Lila, la meneuse de revue regagne sa loge, se démaquille, enfile sa petite robe de laine et rentre chez elle pour assister au réveil de sa fille Louison, le rayon de soleil de sa vie.
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