Comme dans une comédie de Woody Allen, Vincent Niclo prit place, à minuit, dans une calèche qui l’emmena au temps des Années Folles.
Joséphine Baker chanta J’ai deux amours :
« J’ai deux amours
Mon pays et Paris
Pour eux toujours
Mon cœur est ravi ».
Une rose dans les cheveux, Joséphine rayonnait de toute sa splendeur ivoire et vanille :
« Ce qui m’ensorcelle
C’est Paris, Paris tout entier ».
La tour Eiffel, symbole de la capitale s’illumina et le nom de Vincent parut en lettres d’or.
Très ému, Vincent chanta Plaisir d’amour :
« Plaisir d’amour ne dure qu’un moment
Chagrin d’amour dure toute la vie ».
La belle Sylvie de la chanson apparut tout de rose vêtue.
« Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie
Je t’aimerai te répétait Sylvie
L’eau coulera encore, elle a chanté pourtant ».
« Souvent femme varie, bien fol qui s’y fie » disait le roi François 1 er expert en galanterie…Mais qu’en est-il des hommes dit Sylvie d’un ton farouche.
Pour mettre tout le monde d’accord, les fans de Vincent arrivèrent en dansant le Charleston.
« Nous, nous t’aimons sans condition dit Sophie, le chef de chœur et nous t’aimerons toujours ».
Fort de cet amour, Vincent reprit la calèche du rêve et rentra dans sa demeure, apaisé et heureux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire