Florent Delambre mena une enquête très poussée afin d’identifier le mystérieux samouraï qui avait franchi les portes de l’ombre pour apparaître dans leur paisible village.
Parallèlement, il obtint de sa hiérarchie le transfert de Louis Bracq dans un pénitencier sécurisé afin de le couper de ses réseaux et de l’empêcher de nuire.
Le rusé criminel simula un accès de démence, espérant des soins en milieu hospitalier pour préparer une cavale ou à défaut user de son pouvoir de nuisance pour imposer à l’un de ses soldats de l’ombre d’endosser une identité susceptible d’être acceptée par le petit village picard où se trouvait encore un trésor jadis détenu par Lydie Herlem, sa victime.
Certes, elle lui avait montré ses louis d’or qu’il avait placés dans un coffre à la banque sous l’identité usurpée de son avocat mais Lydie lui avait confié que sa généreuse parente lui avait également légué un coffret empli de colliers de perles, de parures en pierres précieuses, de camées prestigieux et des diamants incrustés dans des bijoux d’or fin.
Elle ne se souvenait plus de l’endroit où elle avait caché le coffret : « J’ai cherché partout dit-elle, en vain. Bah, je les retrouverai en invoquant Saint Antoine de Padoue ».
Louis n’avait pas le temps d’attendre le résultat des prières à Saint Antoine c’est pourquoi il étrangla la pauvre dame sans émotion, se réservant des investigations postérieures pour faire main basse sur le trésor.
C’est la raison pour laquelle il était si attaché au petit village d’ Avesnes et très précisément à la maison où dormaient des bijoux de prix dans une cachette à mettre au jour.
Il avait envoyé l’un de ses meilleurs éléments, Andréa Natali, originaire de Corse, spécialisé dans les vendettas en dépit de son jeune âge.
En se présentant vêtu et coiffé selon une mode courante en Ile de France, Andréa avait commis une erreur et son mentor lui enjoignit de prendre le maquis en attendant que le Commandant Delambre dont il redoutait l’efficacité passe à un autre sujet.
Florent Delambre usa de son pouvoir et de ses relations avec des personnes gravitant au Ministère de l’Intérieur pour empêcher tout transfert de Louis Bracq dans un milieu hospitalier.
Le criminel reçut la visite d’un expert en psychiatrie qui diagnostiqua un simple stress qu’il attribua à l’incarcération.
Ce chapitre clos, Florent Delambre envoya au ministère la photographie de celui qui s’était présenté sous l’apparence modernisée d’un samouraï et le résultat tomba : il s’agissait d’un spécialiste du meurtre commandité nommé Andréa Natali.
« Il doit sûrement être dans le maquis à cette heure ; bon courage à un enquêteur venu du continent » ! dit le contact révélateur de l’identité du samouraï. Puis il promit à Florent de chercher dans leurs réseaux un authentique corse qui mènerait l’enquête dans l’île de beauté.

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