Comme on l’aimait la belle Oriane de nos amours ! Princesse de Guermantes, vêtue de somptueux déshabillés à la mode japonaise chez elle ou flamboyante dans son attelage au Bois de Boulogne, elle jouait de l’éventail avec une grâce infinie, ses doigts aux ongles peints avec délicatesse, protégés par des gants en dentelle.
La belle Oriane brisait les cœurs dans un éclat de rire et elle aimait s’entourer de jeunes gens, fins lettrés à qui elle accordait une matinée.
L’élite de la capitale ne se rendait à l’opéra qu’à l’heure du troisième acte dont les compositeurs soignaient l’habillage.
Que de rêves évanouis, balayés par les feuilles d’or de l’ automne !

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