mercredi 19 mars 2025

Au pays enchanté de Johnny

 

 


Si l’on nous disait aujourd’hui que Johnny, comme Mowgli, a vécu enfant dans la jungle et qu’une louve l’a élevé, on le croirait volontiers tant son aisance parmi les grands fauves, les rapaces royaux et les chiens de belle stature semble évidente.

De même, son amour pour les chevaux d’acier de grande marque et rompus à la vitesse nous rappelle qu’à sa manière, il appartenait à la race des seigneurs.

Comme le clan où Mowgli avait appris à devenir un adepte de l’honneur, l’environnement de Johnny lui a permis de devenir la figure centrale des jeunes, leur idole puis leur leader.

De même qu’Akela, le vieux chef de clan avait tenu son rôle  jusqu’au bout, protégeant les siens au péril de sa vie, de même Johnny avait donné le meilleur de lui-même dans ses spectacles, dans l’enregistrement de ses albums et dans le choix de ses amis, notamment Yvan Cassar aux multiples talents.

Lorsque Johnny s’est retiré de la scène, tel un vieux lion qui ne veut pas donner le spectacle de sa mort, nous avons respecté son choix et attendu qu’un dernier chant vienne jusqu’à nous, son chant du cygne en forme de Requiem :

«  Je ne suis qu’un fou

Un fou d’amour, un pauvre fou

Qui meurt

Qui meurt d’amour ».

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