Ils sont venus de très loin les cavaliers de l’au-delà pour célébrer Johnny à la chevelure blonde aux éclairs fauves comme leur crinière.
Sa guitare sur le dos, Johnny a mis le pied à l’étrier et galopé face au vent de fleurs qui l’enveloppait d’un manteau écarlate brodé de roses :
« Mais quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort » !
Les paroles prémonitoires de Diego libre dans sa tête résonnent dans nos cœurs comme les tambours de guerre que l’on aimerait voir disparaître.
Les cavaliers de l’au-delà ont repris les refrains de la magnifique chanson de Michel Berger.
S’ajoutent aussi les paroles du Paradis Blanc que nous entendons comme le divin appel à la paix :
« Je m’en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu’on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d’enfant
Je m’en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d’argent
Comme, comme, comme avant ».
Les cavaliers de l’au-delà s’en sont allés, nous laissant seuls avec Johnny à la chevelure d’argent sous la lune, pleurant les lendemains brumeux d’un monde en folie où les mains-cœurs des fans appellent à l’amour, thème décliné sous toutes ses formes par notre rocker avec passion.
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