Une rose s’est emparée de mon cœur faisant jaillir les notes d’une chanson de mon enfance, d’une éclatante blancheur veloutée comme les edelweiss du royaume des bouquetins.
Il me manque la caresse d’un baiser alors le vent supplée cette carence et ta silhouette apparaît en filigrane dans la roseraie que tu as créée pour moi autrefois.
Telle une souveraine de roman courtois, je m’installe, livre et carnet à la main, dans un salon de fer forgé, attendant ton retour, mon aimé car il est inconcevable que les roses distillent leur parfum en ton absence.
Tu me reviendras sans doute comme le Petit Prince avec les oies sauvages alors je ferme les yeux, je pose ma plume et j’attends, le cœur battant, la caresse de ta main sur ma joue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire