mardi 25 mars 2025

Le long de la Volga

 

 


«  De la Volga la forêt longe le cours. Les vents printaniers passent sur les labours. Chantant l’espace russe infini volant sur l’eau un air jaillit.

Cette chanson , emporte la !

Brise légère sur la Volga

Pour que l’on entende, au loin là-bas

Volga, tu es aussi vaste que la mer

Quand au printemps fond la glace de l’hiver ».

Les oies sauvages ont colporté ce chant et l’ont déposé sur le perron de la maison de Vincent Niclo, le ténor de la Paix, l’amoureux de la nature et de l’harmonie universelle.

Vincent recueillit ce cadeau issu de l’opérette Tsarévitch et se mit à l’étudier, espérant croiser en chemin le batelier de la Volga, cet homme ô combien romantique qui choisit la mort pour sauver la princesse Véra.

«  Véra, belle princesse, fleur de noblesse, au pur sang bleu, au gentilhomme austère elle préfère le pauvre gueux. Au cœur de cette femme une sublime flamme a fait jaillir la limpide clarté d’un peuple enfin ivre de liberté. Puisqu’il donnait sa vie pour sa Véra jolie, elle voulut suivre dans le trépas le pauvre batelier de la Volga ».

Que les cigognes me rapportent la partition de cette merveilleuse chanson s’écria Vincent et il mit la main sur son cœur pour que la brise de la liberté et de l’amour chasse définitivement la guerre qui défigure notre univers.

 

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