Le chant sacré des roses

 

 

Poursuivant sa route sur un chemin de roses, Vincent Niclo rencontra la déesse Flore, annonciatrice du Printemps.

«  Je te ferai entrer triomphalement dans un tableau de Botticelli dont on ne sait plus s’il peint des femmes ou des fleurs tant ces nobles sujets s’interpénètrent dans un effet de miroir. Ta beauté, ton charme, ta modestie et le son mélodieux de ta voix font de toi l’archétype du Prince Charmant. On peut s’attarder sur ta personne car le moindre détail de ta silhouette, de ton visage, de tes mains éclate comme le fleur sublime attachée à tes pas ».

Ayant ainsi parlé, la déesse Flore disparut dans un nuage parfumé, laissant derrière elle des cœurs enrubannés en guise de porte-bonheur.

Alors Vincent se mit à chanter Ramuntcho, mélodie entonnée avec fierté jadis par André Dassary. L’écho lui répondit «  T’aime » pour couronner la prestation.

«  Dans sa cabane couronnée

Par les massifs des Pyrénées

Comme un aigle tout là -haut

Habite Ramuntcho ».

Des tourterelles posèrent une couronne de roses sur les cheveux du ténor et de petites fées lancèrent des lotis d’or sur son passage.

Puis un aigle plana , déposant sur l’épaule de Vincent ,l’empreinte majestueuse du roi des cieux.

Le chant sacré des roses devint alors l’emblème de notre chanteur tant aimé. Cette couronne inédite le suit dans tous ses déplacements pour souligner la magnificence de son art.