Sur les berges du fleuve Amour hanté par les naïades et les bateliers, je me suis promenée avec l’espoir de te rencontrer, mon bel amour aux yeux émeraude et aux mains étoilées.
C’est un tout jeune homme qui m’a souri parmi les fleurs du printemps. Il m’a offert un bouquet de jonquilles et une robe de violettes que j’ai revêtue, telle une geisha des temps modernes.
Je me suis mise à chanter pour le remercier :
« Toi qui as l’apparence du Dieu Amour , je te prie de recevoir le lotus d’or qui gît en mon cœur.
Les lotus voguent sur un lac où repose, dans une île enchantée, la représentation de l’être aimé enfouie au plus profond de mon être.
Chante, mon cœur, exprime la quintessence des amours courtoises du Roman de la Rose » !
Touché par cette évocation, le Prince Amour disparut dans une nébuleuse rose et je poursuivis ma route, à la recherche de celui qui avait fait battre mon cœur au rythme andalou de l’inaltérable passion.
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