Johnny disparu, il nous reste l’immense plaine de ses chansons, des vidéos, des films et les souvenirs personnels de tous ses fans qui se regroupent pour pleurer, se redire mille et une fois les détails d’un spectacle, des anecdotes concernant une rencontre.
Certes un virus malin empêche les rapprochements, les regroupements mais il nous semble qu’un voyage à Saint Barth s’impose, par voilier si l’on veut ménager la planète.
Pour ceux qui hésiteraient à prendre la mer, il faudrait sans doute trouver un lieu adapté, une forêt secrète, magique, perdue, oubliée, une rivière chantante voire un mas camarguais en souvenir d’un film tourné dans sa jeunesse.
Au pays de Crin Blanc, ce serait un rendez-vous idéal, formant le pendant aux fêtes votives, dédiées à la Vierge, organisées par les gitans aux Saintes Maries de la Mer.
Cela ne déplairait pas à Johnny car il partage avec les gitans guitaristes l’amour de cet instrument de musique, symbiose de l’homme et de l’objet façonné à la gloire de l’amour et surtout le sourire envoyé à ceux qui sont venus partager ces hymnes passionnés et tous ces chants destinés à rallier ceux qui souffrent, qui aiment à cœur perdu et qui se cherchent un signe de ralliement pour assumer leur destin quotidien.
Qu’allons-nous donc faire à présent ?
Ce que nous avons toujours fait en vérité, écouter chez soi les chansons de l’amour, tenter un rapprochement avec ceux qui désespèrent de la vie et qui se ruent sur les souvenirs en tout genre qui nous rendent un Johnny présent et fraternel !
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