mardi 8 septembre 2020

Perles, dentelles et falbalas

 



Dans l’imaginaire de nos grands-mères et de nos mères, un parfum de poudre de riz flotte pour fixer la silhouette dansante de beautés évoluant sur les parquets cirés d’une salle de bal, au bras d’un prince charmant de fortune, apte à guider lors de prestations acrobatiques, charleston, fox trot et autres chorégraphies périlleuses.

Les carnets de bal de ces dames s’ornent de cœurs calligraphiés et de billets doux.

On échange des lettres où l’audace prime sur la timidité et puis vient le jour où le maître de la danse ploie le genou et offre son cœur avec un bouquet de violettes pour que la danseuse devienne la compagne de ses jours.

Le mariage et sa kyrielle de vicissitudes, pot au feu oblige, et les maternités renvoient dans le clair-obscur des danses nocturnes les moments fabuleux où le couple évoluait avec grâce, à la manière de cygnes glissant sur l’eau dans un froufrou de falbalas et de chemises en jabots.

Le parfum de la poudre de riz s’allie aux bulles du champagne, des sautoirs de perles et chaussures à talons de verre qui valent bien les pantoufles de Cendrillon.

Les rêves s’incarnent dans les joues rebondies des bambins et de petites filles qui symbolisent l’union parfaite des corps.

Et c’est ainsi que  comme dans le film Les Trois Valses où triomphaient Yvonne Printemps et Pierre Fresnay, l’amour s’étire à la manière des filaments de barbe à papa et se réincarne à l’infini pour notre bonheur !

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