Nos amours défuntes se réincarnent au fil des jours, de la Madeleine à Saint Barth, en suivant le dernier voyage de Johnny, pharaon habilité à s’évader dans une barque divine, avec tous les souvenirs égrenés dans ses albums, une échappée vers le futur étant même prévue grâce aux inédits qui surgissent pour nous rappeler sa pérennité.
Il vit toujours dans le cœur de ses fidèles, pantelants, brisés et ressourcés à la fois car elle est longue, la ronde des fans qui ne lâchent pas la main du voisin, conscients de contribuer à une manifestation inédite, celle de l’amour, vivant, palpitant, dans un calice sacré, le divin Graal, conforme à la légende de Johnny !
Enveloppés dans la pèlerine des voyageurs qui partent vers Saint-Jacques de Compostelle, chaussés de bottines de marche, un petit sac contenant un nécessaire de toilette sur l’épaule, nous partons en suivant l’étoile, celle qui nous rendra l’âme de celui qui toujours nous enchanta, de Gabrielle à Laura, en passant par un hymne à l’amour et à la Vierge Marie, prenant aussi des chemins de traverse qui nous obligent à converser avec le diable, à s’arrêter dans un pénitencier ou à chanter le Noir alors que nous espérons l’Azur, bref, en empruntant mille et un détours qui nous rappellent que la vie est une symphonie aux mille temps et qu’un Graal inédit réside en notre cœur !
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