Pour l'amour d'une rose

 

Pour l’amour d’une rose, du plus bel orient, sans cesse renaissante, comme à l’époque des troubadours, Johnny montait sur scène, scrutant la mer de ses fidèles amis, venus de partout, en Rolls ou en 2CV, en moto, à pied, voire en stop et dans ces vagues d’amour total, se dessinait la plus belle des roses, d’un rouge ardent, palpitant, passionnant.

Et cette rose inouïe qui gisait au fond de son cœur, surgissant dans les moments de communion totale avec son public, formait des ondes électriques qui s’harmonisaient avec sa guitare et celle de ses amis venus l’accompagner.

Les yeux de louve, de biche, d’aube bleutée et de soleils noirs des femmes de sa vie formaient la plus belle des fleurs, ensorcelante, appelant Gabrielle ou Laura, comme la formule magique de son destin.

Pour l’amour d’une rose, Johnny s’est perdu, s’est retrouvé et a chanté l’amour, accompagnant les rossignols et l’alouette des accents éternels de la passion.