mardi 6 octobre 2020

Highlander

 



Highlander de l’amour, Johnny a parcouru miles et lieues, un sourire immuable au coin des lèvres.

Lamborghini, bike,  caravane gitane, cheval fou, tout servait à la propulsion sur scène, sans oublier la voie des airs, par hélicoptère, pour une entrée mémorable ou encore à pied, en bain de foule, fendant les vagues des fans passionnés, d’un pas ferme, celui du rocker qui semblait né pour séduire, encore et toujours, celles qui auraient pu succomber, d’un seul regard de ses beaux yeux.

Mais Johnny n’aime pas la facilité et du reste, il n’est pas un tombeur, au sens propre du terme, il a ses copains dont il connaît les moindres secrets, prêt à pallier les soucis graves de la vie qui peuvent s’abattre sur eux.

Quant à lui, enfant de la balle auprès de cousins danseurs, paraissant sur scène durant leurs changements de costumes, il ne redoute aucune péripétie liée au métier.

Tel Charlie Chaplin, bondissant sur scène à l’âge de cinq ans pour sauver sa mère, chanteuse, alors qu’elle était prise d’une quinte de toux durant sa prestation, subissant ainsi les outrages du public populaire qui se sentait offensé, Johnny a pu se plier à toutes les tempêtes surgissant lors de tournées provinciales.

Des événements privés, naissance de son fils David, accident de voiture, la fameuse Lamborghini, en compagnie de Jean-Marie Perrier, ne l’ont pas détourné de son chemin vers le public  qui l’attendait avec passion.

Sortir épuisé, une fois le rideau refermé, au bord de l’évanouissement, ce fut plus d’une fois son lot mais tel Highlander, guerrier immortel ou Phénix renaissant de ses cendres, il est toujours revenu pour ses amis, en scène, au point que, de nouveau, nous l’attendons encore !

 

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