En se mirant dans l’onde d’un ruisseau, un amant de toujours croisa mon regard et plongea dans l’iris de mes yeux pour atteindre mon cœur et depuis, je suis meurtrie et je cherche la rose éternelle qui me rendra mon bien-aimé.
Je marche sur les routes de l’aube, je voyage en calèche, en carrosse ou en voiture au hasard des rencontres mais aucune ne m’apporte la féerie de l’amour.
Désireuse de plonger dans les eaux de la Maritza, fleuve de l’enfance de Sylvie, je vais vers l’est, étape de l’orient de mes rêves.
Mais sur le grand chemin de l’amour, j’ai vu un tapis de cyclamens et je m’y suis attardée, respirant le parfum crétois du labyrinthe où dort le Minotaure, avide de la chair ambrée d’une belle égarée dans un dédale de faux serments.
Seigneur, j’accepte d’être ta belle et d’embrasser tes genoux en amante fidèle mais je ne sais où aller !
Montre-moi l’étoile et je viendrai vers toi pour me mirer dans tes yeux pers !
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